Un petit document pour faire
un peu le point, après sept mois complets de « Voyage en Irlande »,
qui démontre quelques faits intéressants au passage : je ne sais pas
estimer la longueur d’un texte (on est passés de 35 pages à 128), et je suis
toujours capable de terminer un « long » récit. Comme ce dernier a
été publié durant un autre passionnant voyage, je n’ai pas eu beaucoup le temps
de l’envelopper dans les quelques explications que je prévoyais. La notation,
entre autre « Voyage 1 » laisse supposer que je ferais d’autres
récits du même genre. A la fréquence de nos déplacements dans des pays plus
extraordinaires les uns que les autres, ce n’est pas à exclure. Sauf que voilà,
si c’est très intéressant sur un plan personnel, je ne sais pas si le plaisir de
lecture est identique vu « de l’extérieur ». On y reviendra donc, sur
une forme ou une autre. Le voyage en Irlande sera aussi le premier texte
« long » (comprenez, plus de 100 pages Word) à apparaître sous une
forme papier d’une façon ou d’une autre, pour un tirage amical. J’ai hâte de
tenir ce genre de bébé dans mes mains et d’en flairer la reliure.
Comme l’année dernière, je
n’ai pas été lauréat du concours Don Quichotte de Nouvelles littéraires, et je
ne sais pas actuellement si j’ai fait partie de la sélection finale. Ca vous
fait une belle jambe, mais chaque année j’y passe une semaine ou deux
d’écriture, une flopée de timbres et l’impression de sept exemplaires… Je suis
donc déçu, surtout que j’étais très fier de mon texte, une sorte de réécriture
d’un texte déjà apparu sur ce blog, concernant l’interview-vérité d’un Neil
Armstrong façon Clint Eastwood.
Il y a d’autres concours bien
sûr, et je me démène depuis quelques jours à réaliser un texte pour un appel à
nouvelles érotiques. Si le texte n’apparaîtra probablement pas sur cette
plate-forme pure et puritaine même s’il n’est pas primé, c’est un exercice
d’écriture technique et imaginaire très difficile. Il faut mesurer le poids de
chaque mot, marcher sur une fine ligne de vocabulaire éloignant le prude tirage
de rideau habituel (« la porte se referma derrière eux pour une nuit sans
sommeil ») et le crade (« il mit sa grosse **** dans sa ****** »,
bref bref). Tenter, en plus, de transposer une vision du sexe qui n’est pas, ou
pas forcément la nôtre, c’est un gros effort. Pour compliquer le tout, un thème
est imposé, et la longueur demandée ne permet pas beaucoup d’habillage du
texte. Un vrai défi, et je serais très étonné d’être primé (à tel point que
cela me ferait beaucoup rire, même si le plaisir serait extraordinaire).
J’ai aussi préparé un poème
pour un festival de fantasy centré sur les dragons, mais, euh, vous allez rire,
je ne trouve actuellement plus l’appel à nouvelles (oui, on est fort en
pommes).
Vous l’aurez compris, on est
un peu à la croisée des chemins, l’inter-saison du blog. Pas besoin d’aller
voir ailleurs pour vos textes, non, ce n’est pas ce que je raconte. Simplement
le temps de retrouver mon souffle, de piocher dans ma bibliothèque à idées,
pour savoir quelle est la suivante sur la (déjà sympathique) liste de pages que
je vous jette régulièrement en pâture. Un roman policier (c’est l’option qui
prime en ce moment) ou juste le premier chapitre histoire de prendre un peu de
recul ? Je poursuivrai bien la relecture d’Un dernier vol, mais cela
signifie que je ne publie rien dans l’intervalle (malheureusement ce texte plus
je le lis, plus je le trouve trop… Ou trop peu… avec du… bref). Il y a aussi
Find It, la gageure, l’interminable. J’arrive à y trouver du plaisir, mais pas
à chaque fois, c’est dommage. Il y a aussi de nombreuses idées, de nombreux
morceaux de récit qui ne sont pas arrivés pour le moment sur le clavier.
J’aimerais bien faire un genre de récit par post du style « roman dont
vous êtes le héros ». Ou reprendre des défis, mais pour cela il y a juste
l’inépuisable réservoir des concours et autres appels à textes.
Bref, bientôt des surprises, pour nous tous.
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