Après quasiment un mois et
demi de retour sur la toile, plusieurs orientations différentes ont fini par
émerger de mes textes. Moins de thèmes, peut-être de plus longs récits. Une
sacré fréquence ? Faisons le point.
Les défis/challenges :
C’est la grande nouveauté conceptuelle, celle qui nous fait, à Bénédicte comme
à moi-même, sortir de nos sentiers battus pour nous mesurer sur des thèmes
originaux, improbables ou au contraire surexploités. Pour en avoir discuté avec
elle, nous sommes à la recherche de sujets, qui feront place dans un délai
raisonnable à des textes assez exclusifs (voir ici, ici ou ici et là). Avec
deux challenges en un mois, nous avons atteint un format raisonnable pour
garder en plus nos propres aventures littéraires indépendantes.
Les textes simples et
isolés : ils ne sont plus légion, comme ils l’étaient sur l’ancien blog. Mais
là où j’écrivais principalement sur notre (passionnante, il faut l’avouer) vie
étudiante, la vie s’est quelque peu aplanie, comme… Le nombre de lecteurs. Et
qui dit moins de lecteurs dit qu’il n’y a plus autant d’intérêt à raconter
comme je passe mes journées à m’énerver sur une conception de caméra
intelligente. Ces textes n’ont pourtant pas disparu, en témoigne le poème, les
jeux olympiques…
Les Histoires d’Obéris :
ne vous passionnent pas. Je pense que c’est avant tout lié au format,
c’est-à-dire la façon dont je vous les présente. S’agissant, entre guillemets,
d’une œuvre monumentale, je trouve difficile de vous présenter les textes dans
l’ordre chronologique d’apparition. C’est une trilogie que j’ai déjà
structurée, construite. J’y ai un contrôle que je n’ai jamais eu pour mes
autres récits (romans ?), c’est-à-dire que j’ai écrit les arbres
généalogiques des grandes familles, une frise des temps, les évènements
marquants… Tout est là. Sauf, bien sûr, une grande partie du texte que je
réécris à l’infini (entre autres, la façon de présenter l’aube rouge, évènement
fondateur du premier tome).
Chasseur de Chasseur : Il
y aura bien une suite. Et peut-être un ou deux flash-backs en forme de
prologue, car nous savons assez peu de ce tueur à l’apparence froide et
calculatrice, dont la carapace peut se briser à tout moment. Je ne lui vois pas
encore l’envergure d’un vrai roman, trop linéaire dans sa progression (il
manque, peut-être une seconde intrigue dont je n’ai pas toute les ficelles,
mais en rapport avec son histoire familiale).
Le dernier Vol : C’était
bel et bien le texte qui devait me servir de support pour le challenge lunaire.
Je me suis ensuite égaré, et ai décidé d’écrire l’histoire de Shannon. Toi,
lecteur qui ne vois qu’une suite de post, sache que j’ai de grandes ambitions
pour ce récit. Nous sommes actuellement dans le chapitre 1 : Une longue
nuit. Cette grande partie en forme de retour en arrière sur la soirée se
terminera (si tout va bien) avec le décollage. Je m’attelle aussi à développer
le premier paragraphe ou Shannon est harnachée et dans la fusée, pour en faire
un prologue digne du nom.
Find It : Représente un
graal pour moi. Si j’arrivais à passer outre un virage scénaristique, à
réécrire les deux-trois scènes qui me déplaisent et à placer une fin
raisonnable (donc pas de chute de météorite ou d’apparitions de Nazis montés
sur des vélociraptors), le roman serait… Présentable. Suffisamment pour que je
l’imprime, l’emballe dans un kraft et me paie un voyage sur Paris. Tout ça pour
supplier, ramper, sourire et me faire arnaquer (si tout va bien) par une maison
d’édition. Et encore, on parle bien d’un rêve.
Et les autres ? Ceux qui
ne sont pas encore là ? Eh bien il faudra que je retente quelques
écrits sur le Roman des Clefs (la Première Clef, la Dernière Clef, la Fin des
Clefs) dont seul Michel doit encore se souvenir. Il s’agissait d’un groupe
d’étudiants Hackers qui, dépassés par leur découverte, sont entrainés dans une
arnaque à plusieurs millions (initialement, 1 milliard) se déroulant sur le
paquebot Queen Mary 2. J’ai tellement d’envies. Tellement d’idées. Des textes à
quatre mains, des récits de voyages, d’autres romans. Et avant tout, en finir,
peut-être un, peut-être tous soyons rêveurs.
Ce n’était pas un récit
d’envergure, mais c’était pourtant le sentiment l’année dernière, lorsque j’ai
terminé le texte du mariage. Ensemble, je sais que nous en verrons d’autres…
C'est moi le "Michel" que tu évoques ?
RépondreSupprimerCette histoire de clés semble avoir une existence dans mon cerveau mais je regrette d'avouer qu'elle n'y rencontre pas d'association avec un groupe de hackers. Je ne devait pas être encore assez geek à cette époque !
J'attends comme d'autres la suite de Find It. Tu nous avais bien laissé sur notre faim avec cette histoire ;) Ils venaient enfin de trouver un ou deux des sept (?) containers...
ça fait de nombreux projets dis-donc ^^
Je suis dans le même cas mais je reste dans l'informatique et je garde tout pour moi tant que ce n'est pas terminé à au moins 90%.
C'est drôle, ton article m'a énormément touché, pourtant ce n'était peut-être pas ton but... Du coup, j'ai un petit texte qui me trotte dans la tête, en réponse... Pas encore eu le temps de l'écrire, mais promis ça viendra !
RépondreSupprimerEn attendant, finissez bien vos randonnées, et à très vite !