jeudi 23 août 2012

L'arrosoir - Reprise

J'aurais aimé être là, te porter dans mes bras sans fin,
Mais j'étais dans la rue, j'avais toi et puis rien.
Au travers de tes lourds volets, quand je venais te voir,
Je l'avais encore dans mes mains, mon grand arrosoir,
Mon contre-temps, mon métier, presque une image de moi,
Qui chantait dans mes mains mon amour pour toi.

Quand tu l'as déballé, enfant, tu vibrais d'émotions,
Pour mon métal tant aimé tu débordais d'attentions.
Mais comme l'eau stagnante qui abîme le métal,
Tu m'as trop longtemps attendue et l'objet t'a fait mal.
Il trône chez toi encore, j'ai l'impression qu'il m'attend,
Alors que tu pleures seule avec tes vingt-cinq ans.

Oh Lucie, je t'ai vu grandir et derrière ton masque opaque
Se cache une femme joyeuse aux désirs bondissants,
Oh Lucie, ne cherche plus mon visage dans les flaques,
Ce n'est pas mon reflet triste qui relancera le temps.

A l'évidence, l'histoire est plus complexe qu'on ne l'attend en 3 strophes, aussi pour une prose détaillée vais-je vous envoyer sur le blog de Bénédicte, qui en plus d'être amie, témouine, professeure et plume, tient elle aussi un blog à textes : http://coindesmots.blogspot.fr/ dont le post "L'arrosoir" a évidemment été source d'inspiration. 
 

3 commentaires:

  1. Heu comment dire... Je viens de me lever et je suis ... Touchée ! :) Ravie d'avoir pu t'inspirer, c'est pour toutes les fois où j'ai été inspirée par tes textes ! :)

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  2. J'aime vos deux textes! C'est une des rares fois que je vois mon homme écrire un poème ;-)

    On devrait essayer de vous donner des défis de texte? Un sujet, une semaine, un texte chacun...

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  3. J'adore l'idée Clém ^^ Mais j'ai trop peur de perdre ! Lol ! :p

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